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Les oliviers à Grenade ¡Olé!

Green, how I want you green

  • 17/05/202025/05/2020
  • by Coralie Neuville

I have been following Lucie and her French language, Italian travel blog “L’occhio di Lucie, Voyages en Italie”, for several years, just as I have been reading the anecdotes of those writing for her monthly blog exchange entitled “Histoires Expatriées”, or “Expat Stories”. The exchange gives a voice to other bloggers similarly living abroad and writing in French. And now it’s my turn to take part and indulge myself in exploring the theme of this month: the colour green.

The words “Green, how I want you green” may not mean much to non-Hispanic readers, but are full of connotations in the original language form, “Verde que te quiero verde”, as they form the very first line of one of the most famous Spanish language poems of the 20th century, “Romance Sonámbulo”, Federico Garcia Lorca’s “Sleepwalking Ballad”. It is with these words that the great poet pays homage to his home region, the region that is now my home.

For Lorca, green is the colour of Andalusia.

Many front doors in Andalusia are green.
Many front doors in Andalusia are green.

Green is the main colour of Andalusia’s flag, and a reference to its Arab heritage, evident in its architecture and its cuisine. This region that is so rich in cultures, a true crossroads of civilizations, is also a highly cultivated landscape, dominated by vast swathes of green olive trees. It is therefore unsurprising that green is a constant throughout Lorca’s works, which often recount the beauty of the land and the peculiarity of its people.

Green, a symbol of tragedy

He drew much of his inspiration from peasants working in in the olive fields and from Andalusia’s marginalized and often persecuted gypsy population, whose lives were hard and yet extremely colourful. In reference to these populations, green, for Lorca, was not merely synonymous with hope, but with hard work and great suffering, and also something more: death.

Green, a symbol of passion

However, we are in Andalusia, and the heart of Andalusia beats to the rhythm of flamenco. Despite their difficulties, people keep smiling, and the five words “Verde que te quiero verde” permeate the whole of Andalusia with a myriad of meanings, serving, above all, as an expression of vibrant passion.

Andalusia, how I love you Andalusia

This article is a contribution to the blogging exchange entitled Histoires Expatriées, conceived by Lucie Tournebize and shared through her blog “L’Occhio di Lucie, Voyages en Italie”. Discover the other participants’ blogs and their writings on the theme of green:

• Agathe in Morocco

• Adrienne in the United Kingdom

• Karine in Hong Kong

• Eva in Japan

• Angélique in Senegal

• Nicolas and Agnès in Jordan

• Pauline in Korea

• Elizabeth in Kuwait

• Sarah in Scotland

• Camille in Vietnam

• Amélie and Laura in Italy

• Ophélie in the United Kingdom

• Catherine in Germany

• Last but not least the creator of the monthly exchange herself, Lucie in Italy

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Les oliviers à Grenade ¡Olé!

Vert, je t’aime vert

  • 15/05/202016/06/2020
  • by Coralie Neuville
Cela fait plusieurs années que je suis Lucie et son blog L’occhio di Lucie, tout comme cela fait plusieurs années que je suis les anecdotes de ceux qui écrivent pour Histoires Expatriées, rendez-vous mensuel créé par Lucie. Il donne la parole à tous ceux qui vivent à l’étranger et qui écrivent en français. C’est à mon tour de me livrer sur le vert, le thème de ce mois-ci.

Si “Vert, je t’aime vert” n’évoque pas grand chose pour la plupart des Français, il prend tout son envol dans sa langue d’origine, Verde que te quiero verde. Ces cinq petits mots forment le premier vers de l’un des poèmes castillans les plus célèbres du XXème siècle, Romance Sonámbulo. Ce sont par ces mots que Federico Garcia Lorca, monument de la littérature espagnole, rend hommage à sa région, à ma région : l’Andalousie.

L’Andalousie, c’est une couleur, le vert.

Le vert des portes andalouses
Beaucoup de portes sont vertes en Andalousie.

C’est la couleur principale du drapeau de la région, un renvoi à son héritage arabe présent également dans son architecture et dans sa cuisine. Cette terre riche de cultures, véritable carrefour de civilisations, est aussi une riche terre cultivée où le vert des oliviers domine. Il n’est donc pas surprenant que le vert soit une constance dans les œuvres de Lorca. 

À travers ses vers, Lorca a raconté la beauté de sa terre et de ses gens. Il puisait son inspiration chez les paysans, ceux qui travaillaient dans les champs de couleur vert olive. Le vert n’est pas ici synonyme d’espoir mais bien de dur labeur et de souffrance. Il fit de même avec les gitans. Marginalisés, leur vie était rude et souvent menacée. Ici aussi, le vert représente la difficulté de la vie mais devient encore plus profond. Il symbolise la mort.

Le vert devient tragique.

Mais nous sommes en Andalousie, une terre dont le cœur bat au rythme du flamenco. Malgré les difficultés, ses gens gardent le sourire, une passion vibrante où cinq mots simples tels que Verde te quiero verde prennent leur envol et flottent sur toute l’Andalousie.

Andalousie, je t’aime Andalousie.

Cet article participe aux Histoires Expatriées, concept lancé par Lucie du blog L’Occhio di Lucie. Découvrez les autres participants et leurs anecdotes aux 4 coins du monde sur le thème du vert :

  • Agathe au Maroc
  • Adrienne au Royaume-Uni
  • Karine à Hong Kong
  • Eva au Japon
  • Angélique au Sénégal
  • Family in Jordan en Jordanie
  • Pauline en Corée
  • Elizabeth au Koweit
  • Sarah en Écosse
  • Camille au Vietnam
  • Amélie et Laura en Italie
  • Ophélie au Royaume-Uni
  • Catherine en Allemagne
  • Morgane en Espagne
  • A. au Laos
  • Perrine au Canada
  • Sans oublier la marraine de ce mois, Lucie en Italie
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Compétences-Cuisiner©Boredwithborders2020 Des bouts de moi

Bilan de compétences : mon développement perso

  • 11/05/202013/02/2021
  • by Coralie Neuville
Deux mois, cela fait bientôt deux mois que nos vies ont changé. Du jour au lendemain. Nous avons dû prendre de nouveaux repères, nous adapter dans un périmètre qui s’est considérablement réduit. Le chez nous est devenu un tout : une école, une salle de sport, un bureau, une crèche, une aire de jeux, un camping. Un espace tout-en-un. 
Deux mois, c’est long mais c’est court. Tout dépend de chacun. En Andalousie, nous sommes habitués à passer beaucoup de temps avec notre fille aînée pendant l’été. Et les grandes vacances sont de vraies grandes vacances ! Mais voilà sans possibilité de sortir, tout du moins les six premières semaines, sans école, sans famille, sans activités extra, il a fallu inventer et se réinventer. 

Qu’ai-je donc fait pendant ces deux mois ? Quelles sont mes nouvelles compétences ? Parce que oui, nous avons tous développé des compétences, nous avons tous fait des choses. Qu’avez-vous fait ? Comment avez-vous passé ces deux mois ? Avez-vous appris quelque chose ? Développé une passion ? En attendant de lire vos réponses, voici mon bilan de compétences :

  1. Un potager qui ne va nous donner aucun légume ! Mais au moins, nous avons essayé et l’année prochaine, nous serons au taquet ! Depuis 2-3 ans, on se dit qu’on va se lancer et puis, on repousse. Du coup, devant l’incertitude des prochains mois et avec la peur que la fin du monde arrivait, nous avons créé un jardin sur notre terrasse. Mais voilà, n’ayant pas la main verte, nous avons mis toutes les graines dans deux caisses en bois de 40 x 30 x 50 !
Bilan de compétences. Potager développé
Il y a de la salade, des courgettes, des tomates !

Ah, ces gens de la ville !

  1. Cuisiner. Ces derniers temps, j’ai été occupée, toujours en train de courir et peu de temps pour cuisiner. J’étais même devenue une vraie adepte de la cuisine à emporter. Là, plus le choix. Nous nous sommes remis aux fourneaux. Tous les deux. À tour de rôle. Nous avons refait des plats que nous avions mis aux placards. Et on a pratiqué le batch cooking à fond ! Résultat, j’ai retiré les applications de Glovo et Deliveroo et notre porte-monnaie nous remercie !
  • Coiffeuse. Armée d’une paire de ciseaux à moitié cassée appartenant à notre fille de 8 ans et d’un peigne, j’ai fait une coupe du plus bel effet. Un succès ! Non, ne me demandez pas la photo, je n’en ai pas prise !!!
  • Experte en visioconférence. Zoom, Microsoft Teams, Skype, WhatsApp, Learn Cube, Facetime, peu importe, je suis devenue incollable ! Vous avez utiliser un autre service de visio ? Il m’en manque un ? Dites-le moi que je me forme ces prochaines semaines !

Des lignes en plus sur mon CV !

Bilan de compétences. Côté Social développé
Quand les liens sociaux sont virtuels…
  • Site Internet. Notre troisième bébé. Cela fait pas mal de temps que nous travaillons dessus mais entre enfants et travail, nous avons dû le laisser de côté. Il est enfin venu l’heure de le reprendre, de le peaufiner, de le mettre à jour, bref, de prendre soin de lui. Par ailleurs, il adore les Like, les Partage, les Commentaires. Alors n’hésitez pas à mettre un J’aime, à partager et à commenter. Vous pouvez faire la même chose sur la page Facebook et sur le compte Instagram. Ses parents en seront ravis.
Voilà pour la liste des choses accomplies ou moyennement accomplies. Mais pour qu’un bilan de compétences en soit un, il faut aussi inclure les points négatifs, ceux à améliorer ou pas.

Voyons donc ce que je n’ai pas fait, ce qui est resté en l’air. Certains points de cette liste pourraient quitter le côté obscur et basculer dans la lumière puisqu’à Grenade, nous sommes encore en phase 0. La phase 0, c’est quoi ? En gros, rien ne change ! Je peux donc continuer à développer des compétences utiles ou inutiles et enrichir mon bilan de compétences.

Voici donc ma liste de ce que je n’ai pas fait :
  • Aucun marathon de série. Zéro de chez zéro ! Ce n’est pas faute d’avoir essayé ! Nous avons tenté La Casa de Papel. Habiter en Espagne sans avoir vu la série espagnole la plus fameuse à l’étranger, c’est un peu la honte ! Un soir, nous nous sommes donc lancés. On a regardé un épisode. Le soir d’après, un autre. Et puis, plus rien ! Je sais que là, je vais aller contre-courant mais nous n’avons pas accroché.

Tout comme nous n’avons pas aimé Game of Thrones, Outlander, Breaking Bad, etc. Désolés les aficionados. 

  • Il y a eu des apéros virtuels. On s’est fait un karaoké. On a célébré le día de la Cruz, une des fêtes les plus populaires de Grenade mais on n’a pas fait de House Party. Pas de Pictionary à distance, pas de déguisements, pas de soirées cocktail ! Voilà, nous sommes devenus has been !
Bilan de compétences. Fête, projet développé
Action !
  • Mais si nous avions participé à une fête virtuelle, aurions-nous téléchargé TikTok ? Pour être franche, j’ai TikTok sur mon tél depuis environ 2 ans. Pour autant, je ne l’utilise pas. Je m’en sers juste pour regarder les challenges du moment que je ne relève pas non plus !

En fait, je suis encore dans le coup !

  • En parlant de ces challenges, qui de vous en a fait ? Parce qu’il y a eu de quoi faire ces dernières semaines. Les plus fameux : le Pillow Challenge, le Dalgona Coffee et le JloTikTokChallenge. Non, je ne me suis pas transformée en JLo en mettant un oreiller pour robe et en sirotant une boisson sucrée puissance mille que l’on appelle café ! 
  • Enfin, il y a les jeux vidéos dont le fameux Animal Crossing. Au tout début, j’ai bien soumis l’idée d’acheter la Nintendo Switch. En fait, je la veux depuis quelques temps mais je sais que je ne l’utiliserais pas. Seule notre fille y jouerait ! Donc, pas de Switch, pas d’Animal Crossing. Mais bon n’ayant jamais été fan des Sims, je ne pense pas qu’Animal Crossing me plaise !

Et c’est ainsi que se termine ce premier bilan de compétences ! Je referais le point dans un mois où je vous raconterai les nouveaux projets que nous sommes en train de développer ! 

En attendant, n’hésitez pas à commenter. Recettes, séries, jeux, activités, je suis toute ouïe.

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