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Travailler à la maison avec Bébé Vie de parents

Travailler à la maison avec bébé

  • 11/11/202011/11/2020
  • par Coralie Neuville

Travailler à la maison, c’est bien. Travailler à la maison avec bébé, c’est un peu moins bien.

Cela fait 1 mois que bébé panda est avec nous matin, midi et soir (et même nuit). Je rectifie. Ça fait 1 an que bébé panda est toujours avec nous à l’exception de quelques matinées à la crèche. Expérience amorcée en raison de la pandémie et racontée sur Instagram.


Cela fait donc 1 mois qu’on jongle entre couches, travail, emails, devoirs, activités, restrictions, cuisine, ménage, factures, linge, etc. Dans cette liste, on se rend compte qu’il reste peu de temps pour soi.


Et pourtant, tout avait bien commencé à la mi-septembre. Notre aînée retrouvait les bancs d’école après 6 mois à la maison et la petite commençait son envol. Nous allions enfin pouvoir souffler. Nous organiser. Reprendre le sport. Travailler sans entendre un “Maman” ou un “Daddy”, sans être dérangés par un cri, un pleur, un je-ne-sais-quoi qui chamboule notre planning.


Travailler à la maison, c’est bien, c’est cool, c’est à la mode. J’aime ça. On est, en temps normal, plutôt bien organisés. On s’impose même des horaires. Avec l’expérience (7 ans d’ancienneté, quand même !), on a appris à refuser et à travailler moins le week-end et les jours fériés (amis auto-entrepreneurs, on se comprend !).


Notre fille de 9 ans, assez indépendante mais surtout habituée de nous voir travailler à la maison se créé son petit monde bien à elle et sait donc jouer seule. Mais voilà, on a un petit bébé. Les premiers mois de la vie d’un bébé, travailler à la maison n’est pas trop un problème. Le bébé dort. Il fait de longues siestes !

Plus il grandit, plus il dort moins et moins de temps, il te laisse.


Et donc on s’organise comment avec un enfant de 12 mois (un toddler comme disent les anglophones) ? J’ai envie de dire qu’on ne s’organise pas. Ce n’est pas une question de mauvaise volonté mais tout simplement, l’enfant a d’autres plans que celui de vous laisser travailler. Il aura une dent, un rhume, un vaccin, une bosse, changera du jour au lendemain son rythme. Adieu la sieste à 11 h, bonjour la sieste à 13 h !

Que faire ?

S’alterner devient alors la solution. Ce n’est pas toujours simple. Notre travail exige énormément de concentration. Si ton enfant a passé une mauvaise nuit, le jour d’après, c’est toi parent qui seras un zombie (lui sera frais comme une rose et te narguera avec sa jeunesse fougueuse !). Tu accumuleras du retard qui aura des conséquences sur le travail de l’autre parent.

Le partage des tâches, la seule et unique solution.


Tous les jours, on fait le point sur notre travail devant un verre de vin ou non. On se répartie les tâches et les enfants. L’école se termine à 14 h à Grenade, c’est tôt. J’en parlais d’ailleurs ici.

L’après-midi est donc consacré au déjeuner, aux devoirs et aux activités. Parfois, certaines de ces activités terminent après 20 h, ce qui signifie 20 h 30 à la maison. Le dîner ne termine donc pas avant 21 h, ce qui est tôt chez les Espagnols mais tard pour nous qui venons de pays où le dîner est servi bien avant. Après le repas, il y a le rituel du coucher. À savoir le moment où les enfants retrouvent toute leur énergie, sautent partout, mettent 30 minutes à se laver les dents ou ne veulent pas mettre leur couche. Ça varie avec les âges mais l’objectif est le même : retarder l’heure du coucher ! Finalement, les enfants sont au lit et c’est là que nous pouvons rouvrir l’ordi et tenter de récupérer un peu de travail perdu.

On ne va pas se mentir. On aimerait être mieux organisés, avoir la maison mieux rangée, être moins fatigués, mais on n’a pas de super pouvoirs.


Quand on en a marre, on se rappelle qu’on a choisi de travailler à la maison pour voir notre aînée grandir, passer du temps avec elle, avoir une vie moins frénétique et qu’en ce moment, chacun de nous laisse des choses de côté. Alors, on prend un énième café, on les regarde et on se dit qu’on n’est pas si mal. On dormira plus tard.

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Des bouts de moi

15 ans à l’étranger

  • 15/10/202015/10/2020
  • par Coralie Neuville

Le mois dernier, j’ai fêté un anniversaire particulier : mes 15 ans de vie à l’étranger.

Je me revois encore arriver dans ma chambre toute vieillotte à Rome, ma maman me disant “Tu peux rentrer avec nous, tu sais”.

Coller au mur des photos de famille et d’amis. Pleurer dans mon coin et dire à tout le monde en France “C’est super !” et à mes colocs italiens “Sto bene!”.

Sur les bancs de la fac à Rome. Automne 2005.
Et puis les jours ont passé, les semaines, les mois, les années.

Tout comme les amis, les années d’étude, les apparts, les boulots, les villes. En 15 ans, il y a eu des décès et des naissances. J’ai raté des mariages, des retrouvailles, des enterrements et des moments simples. La distance grandit avec les années. Alors on garde les doux souvenirs. On sait bien que derrière les sourires, les messages de plus en plus courts, il y a les reproches, les non-dits.

Parce que toi, tu vis à l’étranger.

Les rencontres qui changent ta vie. Que ce soit dans ton pays natal ou à l’étranger.

Car même en suivant l’actu, en lisant les magazines en français pour rester informée et pour surtout participer aux discussions (et même si je m’en fous de Koh-Lanta), un fossé se creuse. En 15 ans, la société française a changé. Quand je rentre, je suis déconnectée. Et pourtant je dois vite me remettre dedans parce que “T’es Française, non ?!”. Ne pas critiquer la mère patrie parce que tu n’y habites plus, alors “Qu’est-ce que ça peut te faire ?”.

2011 – Premier accouchement à Rome.

En 15 ans, j’ai changé bien sûr.

Je ne suis plus cette gamine timide de 19 ans. J’ai vécu pleinement ces 15 ans. Il y a eu des épisodes difficiles : des séparations, laisser Rome, des accouchements se terminant en césarienne. La vie à l’étranger n’est pas toujours rêvée. C’est la vie. Rome, Valence, Grenade, des destinations qui font rêver. Pour moi, 3 villes qui m’ont apporté énormément. Chacune à sa manière m’a enrichie et m’a construite.

2019 – Deuxième accouchement à Grenade.

Aujourd’hui, je suis française mais un peu italienne, un peu espagnole, anglaise.

“Je suis pas un, mais plusieurs. Je suis comme l’Europe, je suis tout ça, je suis un vrai bordel !”

À mes 15 ans de vie à l’étranger et à toutes celles qui suivent !

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Comment fonctionne l'école en Espagne Olé

Comment fonctionne l’école en Espagne

  • 01/06/201930/08/2019
  • par Coralie Neuville

Vous projetez de vous installer en Espagne avec vos enfants sans les inscrire à l’école française… Voici ce que vous devez savoir…

La Educación Infantil, une étape non obligatoire.

Divisée en deux cycles (0-3 ans et 3-6 ans), elle correspond grosso modo à l’école maternelle en France. Le premier cycle, c’est la crèche. Payante et souvent privée, seul un petit nombre d’enfants la fréquente. C’est donc à partir de 3 ans que les petits Espagnols commencent leur apprentissage. Contrairement aux trois premières années de vie, la maternelle est gratuite mais n’est pas obligatoire. Ce n’est pas pour autant qu’il s’agit d’un lieu où on dépose son enfant pour aller faire du shopping ! Un enfant qui fréquente la maternelle se doit de suivre une routine pour s’adapter et se socialiser avec les autres enfants.

La Educación Primaria, une étape obligatoire qui dure 6 ans.

Par rapport à la France, l’école primaire en Espagne dure un an de plus. Les années se divisent comme suit : 1, 2, 3, 4, 5 et 6. Une classe 4 EP correspond au CM1 de l’autre côté des Pyrénées. L’apprentissage est bilingue. Principalement, en espagnol et en anglais. Certaines écoles offrent le cursus bilingue espagnol-français. En plus des maths et de l’espagnol, les enfants font du sport, des sciences naturelles et sociales, de la musique, des arts plastiques, de la religion (en particulier, dans les écoles dites « concertadas »), des langues (anglais et à partir du CE2, l’apprentissage d’une troisième langue – en règle générale, le français). 

La Educación Secundaria, une étape en deux cycles.

C’est ce qui correspond à notre collège et à notre lycée. Ici, le collège, c’est l’ESO. Obligatoire, il dure 4 ans et se conclut avec l’obtention du titre « graduado en educación secundaria obligatoria ». Les adolescents terminent ce cycle l’année de leurs 16 ans.

Ensuite, ils peuvent choisir de laisser l’école ou de continuer pour 2 autres années. Ce sont les années qui précèdent le bachillerato.

À étudier

Le système espagnol et celui français comptent donc le même nombre d’années et le même nombre de cycles. Mais il y a des différences.

Les horaires de l’école en Espagne.

Deux modèles s’affrontent. Le premier, c’est l’école de 9 h à 13 h et de 15 h à 17 h tandis que le second, c’est de 9 h à 14 h et moins de jours fériés. Ici à Grenade, c’est le modèle nº 2 ! Il y a la possibilité de l’aula matinal et de manger au comedor. Toutefois, la plupart des enfants ne vont ni à la garderie ni à la cantine (c’est notre cas).

Mais que faire avec le reste de la journée ?

Les activités extrascolaires ! En Espagne, ils en sont friands ! Anglais, piano, danse, football, yoga, photographie, tennis, natation, il n’y a que l’embarras du choix. Et pour les parents, cela veut dire 1. Jongler entre les activités 2. Être disponibles et 3. Payer beaucoup ! Ce modèle peut être classé comme élitiste car chaque famille se retrouve à payer plus de 200 euros par mois et par enfant, sans prendre en compte les à-côtés qui vont avec.

Les vacances scolaires.

L’école dure de mi-septembre à mi-juin. Elle termine plus tôt et reprend plus tard qu’en France. N’oublions pas la différence de températures. L’école se termine en juin en Andalousie alors que les températures avoisinent les 33 degrés ! Par contre, pendant le reste de l’année, il n’y a que deux périodes de vacances. La première période, ce sont les vacances de Noël. Les enfants terminent généralement le vendredi avant Noël et reprennent après l’Épiphanie (Les Rois Mages). La deuxième période, ce sont les vacances de Pâques qui durent une semaine. Ensuite, il y a les jours fériés nationaux, régionaux, provinciaux et locaux. 

Les différentes écoles en Espagne.

Il y a l’école publique et l’école privée. Au milieu, on trouve les concertadas, ce sont les écoles privées financées en partie par l’État, en partie par l’Église et en partie par les parents. Au niveau national, on estime que 65 % des enfants sont scolarisés dans le public, 27 % dans les concertadas et 8 % dans les privées. Ici, à Grenade (exclusivement, la ville et non l’ensemble de la province), les chiffres entre le public et le concertado s’inversent. Il faut savoir que les places dans les écoles concertadas sont limitées. On applique un système à points (domicile, lieu de travail, nombre d’enfants, etc). Si vous habitez au sud de la ville, vous ne pourrez pas inscrire votre enfant dans une école située au nord.

Les frais scolaires.

Les livres sont payants. Avec la crise, le cheque-libro a été introduit pour les écoles publiques et les concertadas. Cette aide régionale qui ne couvre pas l’ensemble des livres, est remise à chaque élève inscrit dans une école. Le matériel scolaire est payant. Chaque enfant reçoit une longue liste avec les choses à acheter par matière. Pour les écoles concertadas et celles privées, il y a d’autres frais comme le médecin, l’appli pour communiquer avec le corps enseignant, les uniformes scolaires, les donations. L’école concertada devient payant au même titre qu’une école privée pour les deux années de Bachillerato.

Comme dans chaque système scolaire, l’école en Espagne présente ses avantages et ses inconvénients. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site du Ministère espagnol de l’Éducation Nationale. Vous trouverez également des infos sur le site de l’Ambassade de France en Espagne.

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