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Roman Afrique Sophie Rouzier

Sophie Rouzier : romancière, aventurière et expatriée en Allemagne

  • 16/04/202116/04/2021
  • par Coralie Neuville

À l’occasion de la sortie de son nouveau roman Rien ne sert de (se) mentir, il faut aimer à point, Sophie Rouzier a répondu à mes questions. Qui est Sophie Rouzier ?  Romancière et aventurière, Sophie est expatriée en Allemagne. Elle nous fait voyager grâce à ses comédies romantiques se déroulant au bout du monde.  

Portrait de Sophie Rouzier - Romancière, aventurière et expatriée en Allemagne
Sophie Rouzier

Bonjour Sophie, merci de bien vouloir répondre à mes questions. Je t’ai connue à travers le podcast Parents Voyageurs et ta joie de vivre m’a donné envie d’en savoir plus sur ton parcours. Aujourd’hui, le 16 avril 2021, sort ton quatrième roman. D’où est venue l’inspiration de ce nouveau livre qui nous emmène sur le continent africain ?  

Bonjour Coralie, merci pour cette interview. J’avais très envie d’écrire une comédie romantique basée sur la fameuse question : l’amitié homme-femme est-elle vraiment possible ? Chacun a son avis là-dessus et je souhaitais creuser un peu le sujet. L’Afrique est venue d’elle même, car à l’époque où j’ai commencé à écrire ce livre, nous revenions de deux mois sur ce continent. Nous avions visité l’Éthiopie, l’Afrique du Sud et le Mozambique. Je connaissais déjà le Botswana et la Namibie et j’ai confirmé mon amour pour les grands espaces.

Je n’écris que sur des pays qui m’ont marquée.

C’est pourquoi je voulais vraiment montrer à mes lecteurs qu’on peut tomber éperdument amoureux des paysages, des habitants, des animaux, de l’atmosphère et de la sérénité ambiante. Comme dans mes romans précédents, j’insère des anecdotes qui nous sont arrivées à nous ou à des personnes rencontrées sur place. Ce qui rend la fiction un peu plus proche du réel. Quand je suis en phase d’écriture, je relis d’ailleurs mes carnets de voyage et regarde mes photos de vacances. L’inspiration ne se fait pas attendre…  

Comment est née ta passion pour l’écriture ? 

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit. Des articles de faux journaux people, les histoires de ma sœur jumelle (qui n’existe pas). Et puis j’ai continué avec des chroniques de ma vie à Munich non publiées, bien avant l’apparition des blogs. Je souhaitais être journaliste ou reporter, alors la vocation était ancrée en moi. Pourtant, je me suis tournée vers des études scientifiques. Mais chassez le naturel, il revient au galop ! Je me suis lancée sans trop savoir pourquoi dans l’écriture de mon premier roman, mon mari a lu mes premiers chapitres et a été emballé, il m’a conseillé de poursuivre. Non sans une once de fierté, j’ai réussi à mener ce projet jusqu’à la fin et je l’ai publié. Ce passe-temps est apaisant et quand je reçois les retours de mes lecteurs, je suis comblée.   

Tu as fait le choix de l’auto-édition, comme tu l’expliques dans un article sur ton blog Le choix de l’autoédition. As-tu des conseils à donner ? Des choses à faire ou à ne pas faire ?   

Si on veut se lancer dans l’auto-édition, il faut prendre cela au sérieux. Il ne suffit pas d’avoir écrit un roman. Il faut le faire corriger, le mettre en page. On doit créer une couverture, faire sa promotion. Le premier conseil que je donnerais serait de ne pas hésiter à contacter des free-lances (graphiste, correcteur) pour se faciliter la tâche. Même si cela a un coût, une bonne couverture peut faire la différence face à un autre ouvrage et on rentre vite dans ses frais. Un second conseil serait de faire lire son livre à des gens que l’on ne connaît pas en contactant des blogueurs sur les réseaux sociaux par exemple. Ils donnent de précieux conseils et idées d’amélioration et sont un peu plus francs que les amis ou la famille.  

Ce qu’il ne faut pas faire : prendre cela trop à la légère. L’auto-édition a parfois mauvaise presse, parce que certains auteurs ne font pas relire et corriger leurs œuvres. Cela entache le travail et l’investissement pécuniaire et aussi en temps des autres.  

Tu vis à l’étranger. Crois-tu que cela t’aide dans l’écriture de tes romans ? On dit souvent que vivre à l’étranger est une vie riche d’aventures.  

J’habite effectivement en Allemagne à Munich depuis une quinzaine d’années maintenant. Pour tout t’avouer, je ne me suis jamais posée la question et de façon spontanée, je dirais que non. Mais je suppose que l’on est forcément influencé par son quotidien. Je pense que mes voyages et les différentes rencontres, les films que je visionne, les romans que je lis, les aventures au jour le jour aident dans l’écriture pour l’inspiration. Alors ma vie d’expatriée a sans doute une petite place dans le processus quelque part. 

Roman Afrique Sophie Rouzier
Le nouveau roman de Sophie Rouzier sort le 16 avril 2021

Quel est ton prochain voyage ? Où nous emmènera ton prochain livre ?  

En ces temps incertains, j’hésite à répondre. Nous avons prévu d’aller en Slovaquie dans la chaîne de montagnes des Hautes Tatras parce que ce n’est pas si loin et dépaysant. En toute honnêteté, on préférerait repartir en Afrique du Sud ou en Namibie. Mais ce n’est que partie remise.  

J’ai plusieurs projets de roman, dont une comédie romantique de Noël qui devrait sortir en fin d’année. Une fois n’est pas coutume, elle se déroulera en France, à Strasbourg. Mais j’ai également une idée de livre qui se passera, quant à elle, en Islande, qui a été un de nos coups de cœur de 2020. Peut-être une sortie pour 2021. 

Merci Sophie. Vous pouvez commander ses livres directement sur son site Internet et n’hésitez pas à la suivre sur sa page Instagram.

Avec l’interview de Sophie Romancière, aventurière et expatriée en Allemagne, c’est un nouvel espace que je souhaite développer sur le blog. Donner la parole à des Francophones qui vivent à l’étranger pour parler de leurs projets, de leurs inspirations et de leurs envies. Tous les mois, je mettrais en avant une personne. Si vous êtes intéressé.e, n’hésitez pas à me contacter sur le blog ou à m’envoyer un message sur Instagram. 

Liberté de mouvement

  • 16/06/202014/08/2022
  • par Coralie Neuville
Histoires expatriées - La liberté

Nous sommes le 15 juin 2020 et le sujet de philo, pardon des Histoires Expatriées, le rendez-vous mensuel créé par Lucie du blog L’occhio di Lucie, est la liberté.

Ce petit mot de 3 syllabes choisi par Nicolas et Agnès du blog Family in Jordan a souvent été mis à l’honneur lors de l’épreuve tant redoutée du bac. Et en 2003, l’année de mon bac, quel était un des sujets ? Roulement de tambour ! La liberté ! Ce n’est pas si surprenant. En France, on la scande tellement cette bonne vieille notion de liberté qu’on en oublie un peu ce qu’elle veut dire.

Liberté, Égalité, Fraternité

Liberté Égalité Fraternité
La mairie de Poitiers avec la devise de la France

Quand on vit à l’étranger, un jour ou l’autre on va vous en parler parce qu’au même titre que le fromage et le vin, la liberté c’est so french!

La liberté, mais quelle liberté ?

Comment l’aborde-t-on la liberté ? Sous quel angle ? Quelle problématique développer ? Comment ne pas faire un hors sujet ? Parler de quelle liberté ? La liberté d’expression ? Individuelle ?

Je me suis donc mise à bûcher sur une des nombreuses “facettes » de la liberté, celle qui m’est la plus chère. Je pourrais ajouter celle qui me représente le mieux et qui est surtout celle qui est sous-entendue dans le titre de notre site.

La liberté de mouvement.

Depuis toutes ces années à l’étranger, j’ai toujours été libre de mes déplacements. J’ai vécu dans plusieurs pays de l’Union Européenne où la libre-circulation est un des privilèges. Pas de frontière. Pas de visa. Liberté.

Pourtant, deux événements récents m’ont fait comprendre que cette liberté de mouvement que je pensais acquise peut être vite reprise. Du jour au lendemain.

Un référendum, liberté d’expression pour certains, fin de la libre circulation pour d’autres.

Comme beaucoup d’Européens, je me suis réveillée le 24 juin 2016 avec l’impression de vivre un cauchemar. Les résultats du référendum au Royaume-Uni venaient de tomber. Le Royaume-Uni allait quitter l’Union Européenne. Le Brexit, comme on l’appelle depuis, sonne la fin de la libre-circulation pour les Britanniques et les Européens. Chez nous, couple Franco-Britannique, la pilule a eu du mal à passer (en fait, elle est toujours coincée à travers de la gorge).

Brexit - liberté de mouvement
Si certains fêtaient le référendum, nous, on noyait notre chagrin dans l’alcool.

Quatre ans ont passé et encore aujourd’hui, nous ne connaissons pas les conditions du divorce. Pourrais-je aller trouver ma belle-famille sur un coup de tête ? Quels seront les papiers extra que mon compagnon devra faire ? Un visa de travail ? Qu’en sera-t-il du programme Erasmus qui a permis à de nombreux jeunes du continent de partir étudier la langue de Shakespeare à Londres, Bath, Édimbourg, Bristol ? Que le divorce soit à l’amiable ou non, la liberté de mouvement sera fortement réduite. 

Libertad de paseo, libertad de horarios

La liberté de se promener, la liberté de sortir à n’importe quelle heure

Savoir quand allions-nous pouvoir sortir ? Voilà ce qui a été notre quotidien ces dernières semaines en Espagne. Comme beaucoup de pays, l’Espagne a choisi de fermer ses frontières et de réduire drastiquement la liberté de mouvement. Du jour au lendemain. Plus d’enfants dans les rues. Nous, les adultes, pouvions sortir uniquement pour les courses et la pharmacie. Tous nos voyages et sorties ont été annulés. Les visites de la famille et des amis, elles aussi, annulées ou repoussées jusqu’à nouvel ordre.

Un vent de liberté. Entre la mi-mars et la fin avril, les enfants n’étaient pas autorisés à sortir en Espagne.

Est-ce que cela a été difficile ? Oui et non. Qui pouvait avoir envie de voyager, de se balader quand des personnes tombaient malades et mouraient ? Il y avait une conscience collective de solidarité. Puis, il y a eu les premières critiques au nom de la liberté individuelle qui semaine après semaine sont devenues de plus en plus insistantes. 

Aujourd’hui, Grenade est en phase 3.

Nous pouvons nous déplacer dans toute l’Andalousie. Le masque doit être porté lorsque les distances ne peuvent pas être respectées. Ici, avec les rues étroites, cela devrait être tout le temps mais beaucoup ne portent déjà plus le masque au nom de leur liberté individuelle. 

2020 sera pour moi et ma famille l’année où notre liberté de mouvement aura été amputée. L’année où nos convictions ont été chamboulées et nos acquis discutés, revus et corrigés. 

Cet article participe aux Histoires Expatriées, concept lancé par Lucie du blog L’Occhio di Lucie. Le thème de ce mois-ci était la liberté, thème proposé par Nicolas et Agnès du blog Family in Jordan.

Découvrez les autres participants et leurs anecdotes aux 4 coins du monde sur le thème de la liberté :
  • Morgane à Madrid
  • Agathe au Maroc
  • Jen en Irlande
  • Isabelle au Canada
  • Ophélie au Royaume-Uni
  • Barbara en Espagne
  • Ferdy au Canada
  • Catherine en Allemagne
  • Sans oublier les parrains du mois, Nicolas et Agnès en Jordanie
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Dictionnaire espagnol-français

Dictionnaire espagnol-français

  • 21/08/201915/09/2020
  • par Coralie Neuville

Voici un dictionnaire espagnol-français qui vous permettra de mieux comprendre la langue en question, d’apprendre – pourquoi pas – de nouveaux mots et donc d’enrichir votre vocabulaire. Cette petite aide lexicale sera mise à jour au fil des publications…

A comme

Aula matinal : Garderie

B comme

Bachillerato : Baccalauréat

C comme

Comedor : Cantine

Compás : Rythme, mesure. Compas (l’instrument).

T comme

Tapear : Manger des tapas

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